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L’Institut national de la femme a été remis à jour par le gouvernement qui a décidé de réorganiser ses missions et attribution. C’est à l’issue du conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021.
« L’Institut (national de la femme, ndlr) disposera, par ailleurs, d’un service actif d’écoute qui recevra les dénonciations de faits de discrimination ou de violence dont elle est l’objet. Il dispose du droit d’ester en justice et de se constituer partie civile pour ces faits ». C’est l’une des missions et attributions de l’Institut national de la femme, selon le conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021.
Le gouvernement a décidé de réorganiser l’institut parce que les objectifs dont la promotion de la femme n’ont pas été atteints.
« Tirant leçon des faiblesses rédhibitoires dudit Institut, le Conseil a décidé de le réorganiser entièrement en donnant une nouvelle impulsion à ses mission et attributions. Ainsi, l’Institut national de la Femme, dans sa nouvelle configuration, est un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme », précise le compte rendu du conseil des ministres.
L’Institut aura également pour « mission d’œuvrer à la promotion de la femme, tant aux plans politique, économique, social, juridique que culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée. Il sera aussi chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme ».
L’institut sera rattaché à la Présidence de la République et servira de cadre de concertation avec les organisations de la société civile qui œuvrent à la protection et à la promotion de la femme.
M. M.