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Les soldats au front dans le cadre de la lutte contre le terrorisme sont bien expérimentés. Le porte-parole du gouvernement répondant aux commentaires selon lesquels ces soldats n’ont aucune expérience, a éclairé l’opinion lors d’une rencontre avec la presse ce vendredi 17 janvier 2025.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’armée béninoise en tant qu’institution, envoie sur « le théâtre », des gens capables d’y aller. C’est ce qu’a souligné Wilfried Léandre Houngbédji répondant aux commentaires selon lesquels les soldats au front n’ont aucune expérience. « Nous ne jouons pas avec le phénomène terroriste au point d’envoyer des novices qui n’auraient pas de formation et qui n’auraient rien à y faire », a ajouté le porte-parole du gouvernement exhortant à plus de responsabilité lorsqu’on veut apprécier « ces choses-là ».
« Ça fait mal de perdre certains des nôtres et dans ces conditions-là. Nous aurions tellement aimé ne jamais devoir en perdre parmi eux, et nous savons que parlant du terrorisme, nous sommes proprement dans une situation d’asymétrie où on ne sait pratiquement qui vient, à quel moment et avec quelle logistique », a fait savoir le porte-parole du gouvernement évoquant l’exhortation à plus de professionnalisme et à plus de vigilance faite non seulement au commandement, mais aussi, à la troupe.
La polémique sur le nombre d’heures d’échanges de tirs entre les assaillants et les Forces de défense et de sécurité (FDS) lors de l’attaque du 8 janvier n’a pas été occultée. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, affirmer que les échanges de tirs ont duré 8h de temps voire 16h, relève de l’imagination de gens qui n’ont aucune connaissance de la réalité. Les éléments au front ont la formation nécessaire et les effectifs nécessaires, a rassuré le porte-parole fier des efforts constants du gouvernement pour les équiper davantage avec des moyens adéquats pour faire face au péril, quel qu’il soit. « Quand ça s’est passé, il y a eu l’envoi de vecteurs aériens pour aller voir. Si ça avait duré 8h, nous aurions eu le bonheur avec notre hélicoptère, de faire la razzia dans leur rang, mais le temps que l’hélicoptère arrive, c’était déjà passé, les intéressés étaient déjà retournés en territoire étranger d’où ils sont venus et assez loin sur ce territoire. Ce qui n’a pas permis d’avoir le résultat, parce que nous aurions aimé faire davantage de dégâts dans leurs rangs », a-t-il expliqué.
L’attaque du 8 janvier 2025 selon les sources officielles, a fait une trentaine de morts parmi les soldats béninois. C’est l’attaque la plus meurtrière depuis que le Bénin fait face à la menace terroriste.
F. A. A.
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