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Dans son dialogue avec Washington, Moscou a l’intention de soulever les questions concernant la relation entre les armes stratégiques offensives et défensives. C’est ce qu’a déclaré lundi l’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la réunion annuelle du conseil consultatif international du Centre des études de la non-prolifération de James Martin, affilié au Middlebury Institute of International Studies, à Monterey, en Californie.
"Nous avons été cohérents dans notre approche de la stabilité stratégique - vous ne serez pas surpris par nos plans visant à soulever les questions de la relation entre l’accord START et les armes stratégiques défensives. […] Nous aimerions parvenir à une meilleure entente entre nos délégations et nos pays sur cette question. Il s’agit pour nous d’une question essentielle dans le contexte de l’accord qui relayera l’accord START " a-t-il déclaré.
De plus, le diplomate russe a déclaré que son pays était fermement opposé au déploiement de missiles de proche et moyenne portée, quelle que soit la région du monde, ainsi qu’à une nouvelle course aux armements dans ce domaine. La Russie est donc déterminée à conclure avec les États-Unis des accords de contrôle des armes juridiquement contraignants, mais n’exclut pas d’autres formats.
"Nous sommes déterminés à parvenir à des accords juridiquement contraignants comme cela a toujours été pendant des décennies, mais nous n’avons pas exclu d’autres formats. À l’heure actuelle, il ne nous faut surtout pas prédire de résultats ; nous devons juste travailler. En d’autres termes, on ne peut tolérer une situation dans laquelle nos pays se retrouveraient sans mécanismes de contrôle dans la sphère des armements stratégiques après l’expiration du traité START", a déclaré le chef de la mission diplomatique russe en faisant référence au traité russo-américain sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques offensifs.
La Russie et les États-Unis ont signé l’accord START III en 2010. Selon ses termes, chaque partie réduit son potentiel stratégique de sorte que sept ans après l’entrée en vigueur du document et par la suite, leur nombre total ne dépasse pas 700 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), missiles balistiques lancés par sous-marin (SLBM) et bombardiers lourds, pouvant porter 1.550 ogives, 800 lanceurs déployés et non déployés pour les ICBM, SLBM et bombardiers lourds. En février, Moscou et Washington ont prolongé le traité pour une durée de cinq ans.
Source : TASS
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