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Dans les locaux du quotidien 24 HEURES AU BENIN, ce vendredi 16 septembre 2022, dans le cadre de ses rencontres hebdomadaires avec les journalistes, le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a donné les raisons qui justifient l’organisation d’un nouveau test pour la reconstitution de la base de données des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME).
Un nouveau test de recrutement des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) a été lancé par le gouvernement. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, l’organisation du test découle de plusieurs constats faits par le gouvernement du président Patrice Talon. « Il n’y a pas de polémique sur la base », a d’emblée fait savoir le porte-parole du gouvernement.
« Tous ceux qui sont dans la base de données, c’est forcément des gens qui ont fait le test et qui ont réussi. Donc, soit ils ont eu les minimas exigés soit ils ont eu un peu moins. Et dans le souci d’élargir la base à l’époque, on a dû descendre en dessous des minimas qui étaient fixés. Donc quelqu’un qui s’est retrouvé dans la base, il avait été qualifié d’une manière ou d’une autre. Certains ont pu être déployés parmi eux », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji, vendredi 16 septembre 2022, face aux journalistes.
La mise à jour de la base s’explique par le fait que des enseignants figurent dans la base depuis un an ou deux ans mais n’ont pas été déployés. Certains parmi ces AME ont été engagés dans des établissements privés, d’autres ont pu initier des activités pour leur propre compte. Mieux, les AME qui ont manifesté leur disponibilité lors du déploiement de 4407 enseignants nouveaux au primaire n’atteignent pas le besoin exprimé. L’autre constat fait par le gouvernement est que les besoins en enseignants au secondaire n’avaient pas été encore exprimés à la date du 3 août dernier lorsque le gouvernement annonçait en Conseil des ministres le déploiement de 4407 nouveaux AME au primaire. Des évaluations ont été faites et les besoins exprimés au niveau de l’enseignement secondaire. « (…) Il y a un gap à couvrir au niveau du primaire plus les besoins exprimés au niveau du secondaire qui dispose aussi d’une base mais dont l’effectif doit être aujourd’hui en deçà des besoins », a indiqué le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement. Face à l’impasse de voir des classes sans enseignants à la rentrée 2022-2023, « il est opportun de faire ce nouvel appel pour que les candidats s’inscrivent, passent le test et ceux d’entre eux qui réussissent figurent dans cette base et soient déployés », selon Wilfried Houngbédji. L’objectif du gouvernement est de « de pourvoir à cette base en ressources nouvelles au-delà du nombre voulu ».
Marc MENSAH