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Le nouveau site de vente de friperie à Cotonou sis à Akpakpa est selon les autorités de la Sogema, opérationnelle et les fripiers autrefois en activités au quartier Missèbo se doivent pour leur bonheur , de rejoindre au plus vite ce lieu aux conditions optimales. Depuis lors , ces derniers sont entre réticence et résignation.
"Mon hangar a été détruit ; ça fait des mois que je n’ai vendu rien et maintenant que je n’ai pas d’argent , on me demande d’aller chercher place à Akpakpa alors que j’habite Godomey". Voilà ce que nous confiais tristement samedi dernier , Hakim , fripier , rencontré hier dans une ruelle de Missèbo. A comprendre ses propos, il lui faut une aide financière avant de recommencer ses activités car il doit renouveler son stock et ensuite , payer ses déplacements pour Akpakpa. Il faut dire qu’il n’est pas sûrement le seul dans cette situation et que d’autres vendeurs rencontrés par contre sur le nouveau site , nous ont dit bien qu’étant satisfaits, il y a de quoi avoir du souci pour payer les 76 500 F à débourser pour avoir une place. Car selon eux , certes , il est possible à tout demandeur de s’acquitter de cette somme après trois mois ; mais les temps sont durs et ils ne savent pas comment trouver les sous pour redémarrer leur activité. Comme on le constate , pour ces fripiers , malgré les problèmes , il faut accepter d’avoir sa place sur ce nouveau site de vente de friperie et espérer que les choses s’arrangent pour soi. Par contre, pour des gens comme Hakim, il faut traîner les pas , c’est-à-dire , ne pas rejoindre Akpakpa tant qu’on a pas les moyens. Ce qui est déplorable du moment où il y a de fortes chances de tout perdre puisque rien ne lui garantit qu’il trouvera après une place pour vendre.
Marie Soeur Tampily
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