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Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a réagi après la journée de casses occasionnées par des manifestants qui protestent contre la prorogation du mandat du président Patrice Talon rendue possible grâce à la révision constitutionnelle de 2019.
« Aujourd’hui, sous prétexte qu’un mandat serait terminé, certains ignorants sont sortis. Et nous avons démontré que nous sommes un Etat démocratique. Nous n’avons pas dit que tous les Béninois sont avec la gouvernance actuelle. Quand on est en démocratie, on reconnaît que nos détracteurs puissent avoir des partisans, sans doute payés et nourris pour s’agiter, et donc dans le respect des règles démocratiques, nous tolérons ces petits échauffourées (...) », a indiqué le ministre de la communication, qui réagissait le 06 avril 2021 suite aux actes de vandalisme enregistrés dans certaines villes du pays lors de manifestations hostiles au pouvoir.
A en croire le ministre, le pire a été évité car « les détracteurs du régime » avaient mis à disposition des moyens financiers, des armes et étaient prêts à faire exécuter des hommes politiques en vue de déstabiliser le pouvoir du président Patrice Talon. « C’est déjà moins malheureux que nous ayons à faire qu’à des échauffourées parce que la menace qui a pesé était une menace d’exécution », a déploré Alain Orounla. « Les évènements d’aujourd’hui nous confortent dans le fait que nous n’avons pas inventé les menaces proférées par certains adversaires (…). Nous avons eu raison de réagir. C’est ce qui a atténué l’ardeur de ces mercenaires », a ajouté le ministre porte-parole du gouvernement. Il a précisé que la situation ne doit pas perdurer vu que les Béninois se préparent à aller voter en paix. M. Orounla rassure les citoyens de ce que le gouvernement a pris les dispositions pour mettre fin aux velléités criminelles et de trouble à l’ordre public. Alain Orounla exhorte les auteurs d’actes de vandalisme en ces termes : « Il ne faudrait pas que l’exercice d’une liberté vienne troubler la tranquillité de la majorité silencieuse (…). »
M. M.