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A quelques jours du scrutin présidentiel, des manifestations violentes sont enregistrées dans plusieurs villes du Bénin. Pour le gouvernement, ce sont des actes de vandalisme et non de manifestations de l’opposition.
Selon le porte-parole du gouvernement béninois Alain Orounla, au micro de la radio Deutsche Welle, il s’agit d’actes de vandalisme et de saccage. A l’en croire les auteurs de ces actes sont « de vils individus recrutés sans doute par des mercenaires et des apatrides ».
« Pendant deux jours, notre gouvernement a pris de hauteur, a considéré que, bien qu’illégales ces manifestations n’étaient que des mouvements d’humeur qui ne m’étaient pas en péril la paix publique et la vie des Béninois », indique le ministre Alain Orounla.
Face aux risques d’atteinte et de trouble à l’ordre public, informe-t-il « le gouvernement a pris ses responsabilités ». « Force doit rester à la loi », a-t-il déclaré.
Manifestant contre la prorogation du mandat de Patrice Talon, des individus ont saccagé des biens publics et privés à Cotonou, Savé, Parakou, Tchaourou et bloqué des voies inter-Etat. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et déposés en prison en attendant leur procès. Lors de l’opération de libération des voies par les militaires à Savé et Banté, au moins un mort et des blessés graves ont été enregistrés.
A.A.A
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