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L’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) vient de décerner un satisfécit au Gouvernement du Bénin après sa revue annuelle. Dans un entretien accordé à 24 Heures au Bénin, Son Excellence Monsieur Komlan AGBO, Représentant Résident de l’UEMOA, en poste à Cotonou depuis octobre 2017, fait un bref tour d’horizon de la coopération de son institution avec le Bénin. S.EM. Komlan AGBO assure que les travaux de construction du poste de contrôle juxtaposé de la frontière bénino-togolaise de Hillacondji vont redémarrer bientôt.
Comment appréciez-vous les relations entre l’UEMOA et le Gouvernement du Bénin ?
– D’abord, il faut dire que l’UEMOA est une organisation qui compte huit Etats membres d’Afrique de l’ouest et qui ont en commun le francs CFA. L’UEMOA va fêter bientôt son 25è anniversaire. Il n’y a pas de couacs dans les relations entre la République du Bénin et l’UEMOA. Tout se passe à merveille et on ne peut que souhaiter cela.
A votre avis, quels sont les domaines où le gouvernement doit encore faire des efforts par rapports aux directives communautaires ?
– Nous venons de faire l’exercice annuel que nous appelons la revue annuelle, la phase technique. Il reste la phase politique. La phase technique concerne une évaluation des réformes, politiques, programmes et projets mis en œuvre dans tous les Etats membres. L’étape du Bénin a été réalisée du 9 au 11 octobre et les résultats atteints dans la mise en oeuvre des réformes sont assez satisfaisants. Le Bénin a réalisé un taux de 80,2%. Avec ce taux de réalisation, on peut dire que c’est une bonne performance. Néanmoins, il y a quelques petits problèmes, quelques lenteurs dus parfois à l’Administration. Des efforts doivent être faits encore notamment en ce qui concerne la transposition. Parfois, ce ne sont pas des difficultés mais c’est dû aussi sans doute à la mauvaise information des agents, de nos experts nationaux, qui ne savent pas comment informer ou ne pas informer à temps la Commission que telle directive ou tel règlement a été transposé et mis en œuvre dans les Etats membres. Sinon en dehors de cela, on a attiré l’attention de chaque Etat membre y compris le Bénin sur ces petits détails à ne pas négliger pour que le pays soit condamné ou mal vu au moment de la revue annuelle.
L’UEMOA a initié depuis quelques temps la construction de postes juxtaposés au niveau des frontières. Mais pour ce qui concerne la frontière de Hillacondji entre le Bénin et le Togo, on constate que les travaux sont bloqués. A quoi cela est-il dû concrètement ?
– Pour résumer, il n’y a pas d’inquiétude là aussi. Les travaux ont été suspendus et non bloqués pour une raison toute simple liée au fait que certains travaux ont été jugés nécessaires et l’entreprise a dû les effectuer sans avoir obtenu l’accord préalable des autres partenaires. Donc, c’est juste une question de régularisation et c’est presque régler. A l’heure où je vous parle, je peux dire que le problème est réglé et les travaux vont bientôt redémarrer.
Qu’avez-vous à ajouter pour conclure cet entretien ?
– Nous sommes dans une organisation qui fonctionne assez bien. Je ne peux qu’encourager l’effort consenti par l’Etat béninois à l’endroit de son organisation sous-régionale.
Réalisé par F. B. I.
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