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Les communes des départements du Mono et du Couffo bénéficieront de voiries et d’assainissement d’ici un an. C’est grâce au Projet Mono-Couffo, lancé le 15 mars 2025 par la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT).
Le projet Mono Couffo est en deux composantes. « Le premier concerne les infrastructures routières qui dépendent des localités, et le deuxième l’aménagement urbain, notamment l’asphaltage et l’aménagement de façades à façades », selon les explications de François Agomadje, Directeur du Pôle d’aménagement urbain et d’assainissement à la SIRAT.
C’est 31 kilomètres de routes qui seront aménagés dans les communes d’Aplahouè, Comè, Dogbo, Djakotomey et Grand-Popo. 12 km seront réalisés à Aplahouè ; 3 km environ à Comè et 5 kilomètres à Dogbo.
L’objectif est de désenclaver ses localités et d’améliorer les conditions de vie des populations. En effet, les routes existantes sont en mauvais état, et l’assainissement est quasi inexistant.
« Nous avons déjà les entreprises mobilisées et les missions de contrôle en place. D’ici deux mois, les travaux débuteront sur le terrain », a indiqué François Agomadje le 15 mars 2025 au lancement du projet Mono-Couffo.
Le préfet du département du Mono, Bienvenu-Milohin, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement, qui « œuvre sans relâche pour améliorer le cadre de vie des populations ». Il a rassuré de la disponibilité de la préfecture pour la bonne réalisation des travaux.
De son côté, Elie Houenou, Directeur des Travaux à FADIL, entreprise en charge de la réalisation des travaux, a rassuré la population sur la qualité des ouvrages à réaliser. « Nous avons mobilisé tous les moyens nécessaires pour garantir que le projet soit achevé dans les délais et dans le respect des normes », a-t-il déclaré. La durée contractuelle des travaux est de 18 mois mais l’entreprise en charge de leur réalisation s’engage à les achever dans un délai de 12 mois.
Le projet Mono Couffo ne se limite pas à l’asphaltage et à l’assainissement. Il permettra de briser l’isolement des populations tout en améliorant leur qualité de vie. « Ce projet est un pas important pour le développement des infrastructures et l’amélioration du cadre de vie des habitants », a réaffirmé Mohamed Bouzeid, directeur d’exploitation chez FADIL.
M. M.