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Les révolutions technologiques actuelles sont au cœur de notre concurrence avec nos rivaux géopolitiques. Elles mettent notre sécurité à rude épreuve. Mais elles représentent aussi le moteur de possibilités historiques — pour nos économies, nos démocraties et notre planète. En d’autres termes, la sécurité, la stabilité et la prospérité ne sont plus uniquement des domaines analogiques.
Les choix que nous faisons aujourd’hui, que vous faites aujourd’hui, seront décisifs et se répercuteront sur des générations. C’est pourquoi j’estime ma présence ici parmi vous importante – parce que je veux vous expliquer comment, sous la direction du président Biden, notre administration envisage ce point d’inflexion et vous parler des mesures que nous prenons pour faire progresser notre compétitivité technologique, sauvegarder nos valeurs démocratiques, maximiser le potentiel des technologies critiques et émergentes et réduire les risques qu’elles comportent.
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Le test qui se présente à nous est de savoir si nous pouvons tirer parti de cette ère de perturbation et la canaliser vers plus de stabilité, de prospérité, de possibilités.
Pour le président Biden, réussir ce « test de la tech » ne suffit pas : il faut le réussir avec brio.
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Mais notre avantage ne provient pas seulement de notre force intérieure.
Il provient de notre solidarité avec la majorité du monde qui partage notre vision d’un avenir technologique dynamique, ouvert et sûr, et de notre réseau inégalé d’alliés et de partenaires avec lesquels nous pouvons faire cause commune pour réussir le « test de la tech ».
Nous sommes attachés non pas à la « souveraineté numérique », mais à la « solidarité numérique ».
Aujourd’hui, le département que je dirige, le département d’État dévoile la Stratégie internationale des États-Unis pour le cyberespace et le numérique, qui fait de la solidarité numérique notre étoile polaire. La solidarité guide notre approche non seulement face aux technologies numériques, mais aussi face à toutes les technologies fondamentales.
Je voudrais vous expliquer comment nous mettons cela en pratique.
Tout d’abord, nous tirons parti de la technologie pour améliorer la condition non seulement de notre population et de nos amis, mais aussi celle de l’humanité tout entière.
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Notre deuxième axe de travail porte sur la gouvernance : il s’agit de définir les règles du jeu pour que les technologies fondamentales soutiennent nos valeurs démocratiques et nous protègent contre des dangers.
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Bien évidemment, pour définir les règles du jeu, les États-Unis doivent être compétitifs à l’échelle mondiale dans le domaine des technologies qui façonneront notre expérience numérique et physique et, par extension, nos réalités géopolitiques. C’est le troisième axe de notre diplomatie technologique.
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Le succès de notre compétitivité à l’étranger dépendra de notre quatrième axe d’action diplomatique : la construction d’écosystèmes technologiques résilients et dignes de confiance.
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Cinquièmement, et dernièrement, nous adoptons le concept « small yard, high fence » (« petite cour, haute clôture ») pour protéger les technologies les plus sensibles. »
Département d’État des États-Unis
Antony J. Blinken, secrétaire d’État
Le 6 mai 2024
Discours
Moscone Center
San Francisco, Californie
EXTRAITS
Source : https://www.state.gov/la-technologie-et-les-transformations-de-la-politique-etrangere-americaine/
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel