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De faux profils de personnalités naissent régulièrement sur les réseaux sociaux (Facebook, X, Instagram et LinkedIn), avec derrière l’écran, des escrocs qui tentent d’extorquer de l’argent à leurs victimes.
On le sait, il existe bon nombre de techniques d’hameçonnage sur Internet mais l’usurpation d’identité de personnalités semble être récurrente dans les tentatives d’arnaques d’internautes.
Parmi les personnalités qui dénoncent ces faux profils, on retrouve principalement des artistes, des chefs d’entreprises, des autorités administratives ou des personnalités politiques très connus.
C’est sur Facebook et LinkedIn notamment, que des usurpateurs d’identité se sont faits passer pour ces autorités ou leurs proches collaborateurs. « Ils se permettent de promettre aux victimes l’octroi d’un emploi ou de diverses autres opportunités financières en leur nom contre le paiement d’un quelconque frais » nous renseigne une source judiciaire.
Une source policière nous rappelle d’ailleurs les cas récents de la première dame du Bénin, son fils Lionel ; des Ministres R.Wadagni, Shadiya Assouma, Benoit Dato ; de Joseph Djogbenou, Pdt du parti Union Progressiste le Renouveau, de députés dont Armand Gansè mais aussi des maires Luc Atrokpo, William Fangbedji et bien d’autres autres. Certains ont recouru dans différents communiqués à denoncer ces attitudes et et promis des faire engager des poursuites. « Certains sites web et pages officielles de Ministères ou Institutions de la République sont mêmes dupliqués et sponsorisés » nous précise une autre source à l’ASIN.
Même mode opératoire
Cela est devenu une habitude. Plusieurs comptes sont créés à l’insu des titulaires. Des individus mal intentionnés utilisent leur nom ou attributs pour créer des faux profils. En guise de réponse, par le biais de leur page Facebook, ou de communiqués, certains dénoncent ces abus et recommandent à leurs abonnés et la population de faire attention.
Plaintes de victimes, enquêtes et poursuites judiciaires
Nos sources nous renseignent que ces derniers mois, l’ex OCRC et le Centre National d’Investigations Numériques, nouveau dispositif gouvernemental contre la cybercriminalité, ont enregistré plusieurs plaintes de victimes . De faux comptes créés au nom des ministres à partir desquels certains se font passer pour eux ou leurs proches collaborateurs, afin d’arnaquer des concitoyens ou des investisseurs étrangers sur la base de faux documents qui portent l’imitation de la signature de ces derniers. Toute chose punie par la loi mais aussi qui entache l’image et la réputation de notre pays.
Des sources proches des enquêtes en cours nous informent ,qu’elles ont permis de démenteler, un vaste réseau de personnes de profils divers. On y dénombre des antionaux commes des personnes d’origines étrangères qui dont certains ont déjá été présentées au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Ces dernières semaines, la CRIET a connu le cas des auteurs de faux communiqués rendu public par la direction générale de la douane dans le cadre d’une pseudo vente aux enchères, des personnes ayant utilisé le nom de Monsieur Lionel Talon ou des individus ayant répandu de fausses nouvelles sur le chef d’état major général des armées
Multiplication des cas sur les usurpations de noms et titres de ministres de la République
Peut-être en lien avec leurs charges ministérielles ,on note la multiplication de faux documents portant leur identité et leur signature, ou l’usage des numéros de téléphone avec leur photo en profil pour se faire passer pour eux auprès de tiers est récurrente.
Il faut rappeler une récente cette affaire impliquant un jeune parakois T.A.A.A et consorts que l’attitude clémente du ministre béninois des finances avait évité une mise en détention des intéressés ( ndlr, ils étaient restés libres de mouvements et juste sous convocation) , mais aussi le retrait de la plainte contre X des conseils du ministre qui avaient agi spontanément pour préserver son image.
Dès lors qu’il a su à lissue de l’action judiciaire qui était engagée, que c’était des jeunes personnes dont des étudiants, il a ordonné le retrait de la plainte suite aux lettres d’excuses reçues de leur part. Acte magnanime qui leur évitera certainement une condamnation nous renseigne une de nos sources.
Mais devrait-on toujours procéder ainsi face à des personnes qui décident de se mettre en retrait des lois de la République ?
Notre rédaction vous reviendra sur les dispositions de l’article 562 du code du numérique au sujet de l’usurpation de l’identité de tiers, passible d’une peine d’un an à cinq (05) ans et d’une amende de cinq millions (5 000 000) à cent millions (100 000 000) de francs CFA ou de l’une de ces peines seulement suivant
Paul Tonon
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