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Le procès de l’homme d’affaires Olivier Boko et de l’ancien ministre des sports, Oswald Homéky, poursuivis pour complot contre la sureté de l’Etat s’est ouvert ce lundi 20 janvier 2025, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). A l’ouverture du procès, les avocats de la défense ont estimé que la composition de la juridiction est irrégulière. La CRIET, par un communiqué ce mardi 21 mars 2025, prouve qu’il s’agit d’un faux prétexte.
La CRIET réagi à l’attitude des avocats de Boko et Homéky sur sa composition à l’ouverture de leur procès ce lundi 20 janvier 2025. A travers un communiqué publié ce mardi 21 janvier 2025, la juridiction spéciale souligne que l’article 254 nouveau du code de procédure pénale tel que modifié le 18 mai 2018 ne s’applique pas à elle. A cette loi générale, le législateur a substitué une loi spéciale plus récente. « Il s’agit de la loi 2020-07 du 17 février 2020 relative à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme », renseigne le communiqué. Celle-ci dispose en son article 6 nouveau que « la chambre de jugement siège en formation collégiale composée d’un (01) juge président et de deux (02) accesseurs », lit-on dans le communiqué signé de Mario METONOU. « Ainsi, depuis le 17 février 2020, le nombre de magistrat devant siéger pour chaque audience correctionnelle ou criminelle à la CRIET, a été réduite de cinq à trois », précise le communiqué. Et c’est en application de cette disposition légale que la CRIET selon le communiqué, a tenu toutes ses audiences criminelles au cours des cinq dernières années.
L’article 254 évoqué par les conseils de Boko et de Homéky stipule que « Le tribunal de première instance statuant en matière criminelle est composé d’un (01) président et de quatre (04) accesseurs ».
La CRIET à travers son communiqué a dénoncé la stratégie de la défense qui s’inscrit dans la logique de « multiplication des incidents pour éviter à tout prix le débat public sur le fonds du dossier.
Boko et Homéky devraient répondre devant la Chambre de jugement statuant en matière criminelle, des infractions de complot contre la sureté de l’Etat, corruption d’agent public national, faux et usage de faux.
Lire l’intégralité du communiqué de la CRIET
F. A. A.
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