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Les jeunes filles, garçons et même les dames qui s’habillent de manière indécente enfreignent la loi. Dans un entretien accordé à La Nation, le commissaire de police de première classe Emmanuel Agbodjan, chef adjoint de la Brigade des mœurs met en garde ces personnes.
« La Brigade des mœurs s’intéresse aux faits d’outrage à la pudeur publique. Les gens qui s’habillent sans décence, les jeunes garçons que l’on voit en circulation avec le pantalon en dessous des fesses ; les filles qui s’habillent les perles exposées, le nombril dehors, les seins à peine voilés… La Brigade des mœurs est chargée de réprimer ces comportements qui sont constitutifs d’infraction à la loi pénale », a confié Emmanuel Agbodjan à La Nation.
Le commissaire soutient qu’« une personne normale, qui a tous ses sens mais qui s’habille de façon à provoquer les autres et porter atteinte à la pudeur publique est en infraction ». Le chef adjoint de la Brigade des mœurs prévient ceux qui s’habillent de façon indécente. « (…) Ils savent pour la plupart du temps ce qu’ils font mais ils se disent que c’est la mode. La Brigade des mœurs est là pour leur dire que la mode n’est pas une immunité et ne protège pas contre la rigueur de la loi », a-t-il indiqué.
Le chef adjoint de la Brigade a également dénoncé « les cas d’atteinte à la vie privée sur l’espace virtuel ou encore ces jeunes filles qui diffusent et partagent des images à caractère sexuel ou obscène sur les réseaux sociaux ». A l’en croire, la Brigade des mœurs a reçu plus d’une centaine de plaintes liées aux cas d’atteinte à la vie privée sur l’espace virtuel de 2020 à 2021. « Beaucoup de procédures ont été faites en la matière et plusieurs cas ont été déférés tant à Calavi qu’à Cotonou », a-t-il affirmé.
La Brigade informe Emmanuel Agbodjan travaille avec l’Office central de répression de la cybercriminalité.
AAA