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En raison des faits de piraterie, il faudra expulser la pseudo "rasd" de l’Union Africaine. Des experts africains l’ont fait savoir à l’occasion d’un séminaire organisé par le Cabinet d’affaires publiques (BM Patners) sur le thème : "L’Union africaine à l’aune de la question du Sahara : Comment passer d’une dynamique d’échec à une solution définitive servant l’unité africaine".
Pour ces experts composés de politiques, des universitaires, des économistes et représentants du secteur privé, des membres de Think Tanks et d’éminents membres de la société civile, l’expulsion de la pseudo "rasd" de l’Union Africaine (UA) est impérative en ce qu’elle constituera "une percée institutionnelle au service de l’Unité africaine".
Cette position des experts africains se justifie par le blocage créé par les milices du "polisario" à Guerguerat, en octobre-novembre 2020. Ce fait de piraterie pour eux, est une violation du cessez-le-feu de 1991, et relevée par le Secrétaire général des Nations-Unies dans son dernier Rapport spécial sur le Sahara, indique un compte rendu des organisateurs.
Cet acte, souligne le rapport des experts, constitue un frein tangible à l’intégration économique, une cause de rupture des chaînes d’approvisionnement sanitaire et alimentaire dans le contexte pandémique (Covid-19), et une entrave à la libre-circulation des personnes et des biens dans l’ensemble de la sous-région, et par conséquent une menace à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Commune Africaine (ZLECAf).
Les personnalités présentes à ce séminaire ont salué le rôle multidimensionnel du Maroc sur le continent, avant même sa réintégration au sein de l’UA, en 2017. Ce rôle selon les experts, s’aligne sur les objectifs de l’Agenda 2063, et la vision d’un panafricanisme revigoré, décomplexé et assumé, porté par l’ensemble des Etats africains.
La proposition faite par le Maroc selon ces experts, est la « solution politique juste, crédible, sincère et basée sur le compromis ». C’est une « solution de paix », qui permet de négocier un statut autonome pour la région du Sahara, basé sur l’inclusivité, sur le respect des spécificités culturelles des populations et constitue un rempart contre le terrorisme et le sécessionnisme, véritable fléau menaçant la stabilité de la région sahélo-saharienne, et au-delà, de tout le Continent, ont-ils expliqué.
Sur la base de la « sacralité des faits historiques », la souveraineté du Maroc sur son Sahara, partie intégrante de son territoire, de son histoire et de la construction de sa Nation ainsi que de son identité plurielle, a été démontrée et soutenue en début de travaux.
Les participants au séminaire se sont par ailleurs interrogées sur la valeur ajoutée de la « rasd » depuis son admission, à la fois sur les questions d’intégration économique, mais aussi sur les autres sujets stratégiques, thématiques cruciales et réunions sectorielles de l’UA.
Les participants ont examiné durant les travaux, les solutions à disposition de l’Union Africaine pour retrouver son impartialité sur la question du Sahara marocain. Les circonstances particulières caractérisant l’admission de la « rasd » au sein de l’OUA, circonstances par ailleurs reconnues par la motion majoritaire de Kigali, signée en 2016 par 28 Etats-membres de l’UA, n’ont pas été occultées.
Le contenu de la décision 693, prise à l’occasion du Sommet de Nouakchott de juillet 2018, qui a consacré le rôle exclusif du Conseil de Sécurité des Nations-Unies dans le traitement de la question du Sahara, a été aussi évoqué. A ce sujet, ils ont invité les Etats africains et l’UA à aller au-delà de ces acquis et à faire preuve de davantage de pragmatisme, tout en appelant à examiner la voie de l’expulsion de la « rasd », comme étant une nécessité en vue de consolider l’unité du continent et de le prémunir des divisions liées aux menaces séparatistes grandissantes.
L’Union Africaine selon les experts, doit d’emboîter le pas à la majorité des Etats de la communauté africaine et internationale, et à l’ensemble des organisations régionales et multilatérales, dont l’ONU, en ne reconnaissant plus la « rasd » comme membre et, par conséquent, en l’expulsant de ses rangs.
Fabrice A. AHEHEHINNOU
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