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L’association Claire Amitié International mène depuis plusieurs années des actions en faveur des jeunes démunies et déscolarisées. Au centre Claire Amitié Cotonou (Bénin) créé en 2011, les jeunes filles sont formées pour devenir FREE (Femme, Responsable, Epanouie et Entrepreneure).
Accompagner et former des jeunes filles déscolarisées ou issues de milieux défavorisés afin de leur permettre de s’épanouir dans la société. C’est la mission que s’est assignée l’association Claire Amitié International, fondée en 1946 par Thérèse Cornille en France.
Selon Mansuette N’goran, responsable du Centre Claire Amitié Cotonou, la fondatrice Thérèse Cornille a côtoyé des jeunes filles démunies pendant la seconde guerre mondiale. « Elle aimait nous transmettre la phrase : Chez nous, on était pauvre mais on s’aimait. (...) Thérèse a compris que malgré la pauvreté, nous pouvons relever de grands défis si l’amour est présent », a confié Mansuette N’goran.
Les élèves du centre Claire Amitié Cotonou reçoivent en 2 années une formation professionnelle en pâtisserie, hôtellerie, restauration et entreprenariat. Environ 80 filles sont accueillies au Centre de Cotonou par an. En 2022, sur les 84 jeunes filles en formation, 50% ont moins de 25 ans. Elles ont arrêté l’école en 5ème.
Au terme de leur formation, les jeunes filles effectuent leur stage dans un milieu professionnel. La formation au Centre Claire Amitié permet aux jeunes filles de se réaliser et d’acquérir leur autonomie. C’est le cas de Victorine Alva, ancienne élève et désormais cheffe dans un hôtel à Cotonou. Elle confie que cela n’aurait pas été possible sans l’accompagnement de Claire Amitié.
L’Association des amis du Centre Claire Amitié de Cotonou apporte aussi son aide à travers plusieurs actions. Selon son président Eugène Sognon, l’association intervient sur les volets formation, soutien matériel et financier, encadrement des filles, recherche des lieux de stage etc.
Les apprenantes sont aussi formées en entrepreneuriat. Elles produisent des jus d’ananas bio pour commercialiser. « Elles sont vraiment impliquées. Nous les organisons et chaque groupe a son travail spécifique pour que la production arrive jusqu’au bout », a affirmé Mansuette N’goran, responsable du Centre Claire Amitié Cotonou.
Toutes les actions sont menées dans le centre avec l’aide des animatrices, des volontaires et des professeurs. « J’ai choisi de venir aider toute l’équipe parce que je trouve que c’est très important d’aider les femmes (...) à devenir plus autonomes financièrement et également humainement », a indiqué Aurore Ametis, volontaire de solidarité internationale chez Claire Amitié Cotonou.
Le Centre Claire Amitié Cotonou fonctionne principalement grâce à des dons. Une participation financière est également demandée aux jeunes filles dans le cadre de leur apprentissage.
Chaque année, le nombre d’élèves augmente. « Nous voulons continuer l’action de Claire Amitié. (...) Chers amis de par le monde, nous vous attendons à Claire Amitié pour nous rejoindre et accompagner cette jeunesse qui compte sur nous », a ajouté la responsable du Centre Claire Amitié Cotonou.
Akpédjé Ayosso
Claire Amitié dans le monde
Fondée en France en 1946 par Thérèse Cornille, Claire Amitié a pour mission d’accueillir, d’accompagner et de former les jeunes filles, jeunes femmes en difficulté ou déscolarisées de tous pays.
Au sein des foyers de Claire Amitié, on aide ces jeunes à se connaitre soi-même, à s’épanouir dans toutes les dimensions de leur être.
En dehors de la France, il y a 8 centres dans le monde : 6 en Afrique de l’Ouest Francophone, 1 au Brésil et 1 au Cambodge. Les jeunes femmes issues de milieux défavorisés y reçoivent un accompagnement personnalisé et une formation professionnelle qui leur permettra d’obtenir une activité génératrice de revenu, gage de leur autonomie. Claire Amitié contribue ainsi à l’Objectif de Développement Durable numéro 5 (égalité entre les sexes, autonomisation de la femme).