243 visiteurs en ce moment
Le Bénin a adopté, mercredi 03 juillet 2024 en Conseil des ministres, un Programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière.
Un Programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière a été adopté au Bénin.
D’une dotation initiale de 10 milliards de FCFA, il vise notamment « l’installation des infrastructures de production agricole telles la culture en milieu contrôlée, la petite irrigation, les équipements et infrastructures de stockage pour minimiser les pertes post-récoltes ; l’accès aux intrants spécifiques (semences à haut rendement et résistantes au changement climatique, pesticides, engrais minéraux, biostimulants/biofertilisants, etc.) ; l’adoption des pratiques agricoles durables telles que la gestion intégrée des ressources en eau, la rotation des cultures et la gestion de la fertilité des sols ; le renforcement de la mécanisation agricole ».
Selon le conseil des ministres de ce 03 juillet 2024, « toutes ces mesures seront accompagnées du conseil agricole dédié et de la formation des acteurs par leur professionnalisation aux bonnes pratiques de production agricole ».
Le gouvernement a adopté ce Programme à la suite d’un constat. « En raison des effets du changement climatique et de la forte chaleur observée entre les mois de janvier et mai, la campagne agricole a été marquée entre autres par une faible production de cultures maraîchères, notamment la tomate, l’oignon, le piment. Il en résulte que la disponibilité de ces produits s’est faite rare, entrainant un renchérissement de leurs prix sur les marchés », a indiqué le communiqué du Conseil des ministres.
Il a été également constaté « qu’en dépit de la hausse de la production céréalière, en particulier du maïs, les exportations incontrôlées vers les pays de la sous-région, ont également induit une envolée des prix ».
« En vue d’éviter que ces situations se répètent de façon cyclique, le Gouvernement a retenu un ensemble de mesures pour intensifier durablement les productions maraîchère et céréalière afin d’en assurer la disponibilité et l’accessibilité aux populations », précise le gouvernement.
Le programme spécial est donc mis en place pour apporter et/ou amplifier des innovations technologiques déjà développées par certains projets actuellement en cours d’exécution.
Le Conseil a instruit le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à l’effet d’engager toutes les diligences en vue du démarrage effectif des activités pour parvenir aux objectifs fixés.
M. M.